Être, ou la recherche de la reconnaissance.

Je veux être celle qui brille par sa présence,

Et non celle que l’on oublie jusqu’à son existence.

Je veux être admirer et adorer,

Je ne veux plus être ignorer.

 

Devenir quelqu’un, tout en restant soi,

Pour vous plaire a tous, mais surtout a moi.

Changer de statut,

Ne plus être inconnue,

Pour être enfin populaire,

Et pouvoir tout faire.

 

Voir dans le futur,

Une vie de luxure,

Émerger de la basse société,

Pour plonger dans un bassin de requins fortunés.

 

J’aimerais noter que ce n’est pas une façon de penser à laquelle je m’identifie, c’était un discours de l’un de mes personnages dans une histoire écrite lors de mon secondaire, en secondaire trois il me semble. J’imagine toutefois qu’au fond, plusieurs personnes s’y retrouvent, et c’est correct. C’est un peu selon moi, un enjeu de la société capitaliste. Ce que l’on nous montre tout au long de notre enfance et adolescence a certainement un effet sur les valeurs que l’on développe et les objectifs que l’on se met. Bref, bien que je n’adhère pas à cette façon de penser, je crois qu’elle est importante, car elle en définit plus d’un !

La définition de l’histoire

Chaque personne à son histoire, chaque ensemble de personnes à son histoire, chaque peuple, chaque pays, mais mieux encore, le monde à une histoire. Elle lui est propre, et pourtant, elle est le rassemblement d’un nombre indéterminable d’histoire importante ou moins déterminante. Je fais partie de ce tout, comme toi, comme ton voisin. Je marque à ma façon l’histoire du monde. Le monde m’accorde le droit d’écrire quelques lignes, les lignes de ma vie. Tout ce que j’ai à faire, c’est de faire mon possible pour que ses lignes soient intéressantes et surtout, qu’elles me représentent.  Voilà une définition de ce qu’est l’histoire à mes yeux…

 

Écrit avec une pointe de nostalgie, le 22 janvier 2010

Une classe de français en secondaire trois

Lors d’une de mes classes de français, j’ai eu du temps libre.
Dès que j’avais quelques minutes, j’écrivais. L’histoire de mon secondaire.
Voici ce que je remarqua de cette environnement dans lequel je tentais de m’épanouir.

 

J’ai pris le temps d’observé chacune de ces personnalités. Ces êtres à part entière, différent de celui d’en arrière. J’observe des postures dignes de la plus grande désinvolture. Je vois ceux qui appliquent les lois, ou d’autres qui se donnent un air bourgeois. Certains sont attelé à la tâche qui leur a été donnée. Certains sourient et font preuve d’hypocrisie. Un fou rire fait sourire. Des paroles font leur envol. D’autres ont peur de faire une erreur. Tous corrigent et ont l’impression que le temps se figent. Ils soupirent car c’est long, ils écoutent sans poser de questions. Crayon rouge à la main, ils attendent la fin. Après ce qui leur parait une éternité, tout ça est terminé. Mais déjà les prochains travaux laisse passé des soupirs. Les plus participatifs répondent énergiquement, quelques uns cognent des clous durant que d’autres font les fous. Je suis de ceux qui ont peur des étincelles, mais qui écrivent et décrivent ce que leurs yeux voient et comprennent de tout ça. J’écris. Je souris et devant ce que je décris, je reste ébahie. Ma classe de français est un trésor d’être imparfaits.

 

De ce court texte j’ai compris à quel point les gens autour de moi avait une influence importante sur mon écriture, qu’ils étaient une source d’inspiration pour les détails de mes personnages. Écrire de la fiction, c’est décrire ce qui nous entoure, mais avec plus de subtilité.

Les Jeudi Équateur – Commanditaires

Bonjour tout le monde,

Je commence aujourd’hui en vous souhaitant un excellent jeudi. Le sujet de cette semaine attrait au financement, soit les commanditaires. En effet, dans des projets comme le nôtre, il faut beaucoup de commanditaires. Nous sommes présentement à la recherche de ceux-ci. D’ailleurs, si jamais vous connaissez un endroit où ils sont généreux ou encore vous êtes l’heureux propriétaire d’un montant destiné à l’épanouissement de la vie culturelle et de l’éveil social, dites nous le. C’est très important d’amasser cet argent qui nous mènera jusqu’à l’Équateur.

 

Ensuite, nous allons faire un souper bénéfices homard et brochettes de poulet dans le mois d’Avril. C’est ce qui est prévu en ce moment. Si jamais vous désirez participer, offrir des commandites pour le souper ou venir manger. Dites-le nous!  On va vous aimer beaucoup beaucoup.

 

Malheureusement, on ne sait pas encore où précisément nous allons. Nous savons que nous serons près d’Otavalo, un merveilleux coin d’ailleurs (de ce que j’ai vu en photo). Si vous avez des expériences en Ecuador, partagez les moi! Ca me ferais un plaisir de les lire !!

Au plaisir,

Carolane

La Dame oubliée

Voici un poème écrit dans le cadre d’un cours au secondaire,
plus précisément, en secondaire trois.

J’aimerais écrire de beaux vers

Mais ils seraient plein de colère.

Ils exprimeraient des mots,

mais ils ne seraient pas si beaux.

Ils seraient laids et blessants,

Ils exprimeraient une panoplie de sentiments.

Serait-ce  des mots de joie ?

N’y pensez même pas !

Peut-être d’amour ?

L’oublierais-je un jour ?

Ce ne serait que de la tristesse,

Car c’est tout ce qui reste.

J’ai trop de mots à exprimer,

Mais personne pour m’écouter.

J’aurais voulu crier,

Tant j’étais blessée

Je n’ai su que pleurer

Jusqu’à m’en noyer.

Des larmes d’amour

Perdue pour toujours

Comme ses rires

Qui ne me feront plus jamais sourire,

Et plus jamais ses lèvres

Me donneront des fièvres

Plus rien

Il n’est plus mien.

Que serais-je demain ?

Je ne contrôle plus mon destin

Il m’a tant apporté

Comme l’amour dont j’ai rêvé

Mais il est partit

Et a tout emporté avec lui.

Tel mon cœur

Mais pas mes pleurs,

Il a pris soin de les oublier

Il les a laissé traîner,

C’est tout ce qui me reste,

Rien que de la tristesse.

L’unique souvenir,

Le seul qui ne me fera plus jamais sourire.

Je suis la dame oubliée,

Celle perdue pour l’éternité.